Prague: survivre au groupe

Si on m'avait dit il y a dix ans que je me convertirais aux voyages de groupe, j'aurais éclaté de rire. Ca m'aurait paru tellement invraisemblable. Et pourtant, c'est bien ce qui s'est produti. La semaine dernière encore, j'en ai fait un magnifique à Prague. Mes amis ont toujours du mal à comprendre que je puisse apprécier de voyager « en meute » (comme ils disent). Pourtant, il suffit d'y goûter pour comprendre quels avantages il peut y avoir à voyager ainsi. Voyager avec des gens que l'on ne connaît ni d'Eve d'Adam permet de vivre des moments exceptionnels. Mais également, soyons honnête, de beaucoup moins bons. Surtout lorsqu'on n'y est pas habitué. Parce qu'on n'apprend qu'avec l'expérience qu'il faut savoir s'épargner. Rien ne dit qu'il faut rester tout le temps avec le groupe, mais c'est pourtant ce qu'on a tendance à faire la première fois. Pourtant, c'est tout l'inverse qu'il faut faire : il est essentiel, pour bien vivre l'expérience, d'avoir chaque jour un peu de temps pour soi. Si l'on ne pose pas des limites, on se fait facilement bouffer et ça devient vite intolérable. Au début, non, bien sûr, parce qu'on est dans la phase de découverte. Du coup, rien ne nous agace, on est heureux de devoir être ensemble toute la sainte journée. Chacun fait l’effort de bien se conduire. Mais cette euphorie passée, chacun redevient le (ou la) rustre qu'il (ou elle) était. Et là, on peut vite en avoir ras-le-bol de certains. Pour éviter le pétage de plombs, il est donc indispensable de s’offrir des instants à l'écart du groupe. Aussi, il faut bien comprendre que dans un groupe, on ne peut pas aimer tout le monde. Il faut accepter cette vérité et ne pas ruer dans les brancards à tout bout de champ. Pour ma part, j'ai longtemps eu un vrai problème avec les « monsieur (ou madame !) je sais tout » : vous savez, ceux qui ont une tête de premier de la classe et savent toujours tout mieux que l'accompagnateur. Si je passe plus de quelques minutes à discuter avec eux, ça a des chances de finir en bain de sang. Mais j'ai appris à les éviter et à faire abstraction d'eux, tout simplement. Parce que j'ai fini par intégrer que dans n'importe quel groupe, il y a des individus comme ça. Et ce n'est pas vraiment grave, en fin de compte. En tout cas, si vous en avez un jour l'occasion, je vous recommande ce voyage de groupe à Prague. J'ai touta adoré, du début à la fin. En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste renommé de ce voyage groupe à Prague.